Publi-rédactionnel – Bernard Vaucher et ses poneys New Forest «Pearl» : plus de 40 ans de passion
Bernard Vaucher élève des poneys New Forest depuis près de 42 ans. L’homme, fils d’un garde du Haras de Blois, est tombé dans le milieu des chevaux dès sa plus tendre enfance. Il découvre le poney et la race New Forest grâce à Priory Pink Pearl, fruit d’un échange contre des travaux chez son frère cavalier. Une rencontre qui a changé sa vie. Portrait de cet éleveur de 81 ans, l’un des plus fidèles du National New Forest.
Fils d’un garde du Haras National de Blois, frère d’un cavalier et gérant d’écurie, Bernard Vaucher a attrapé le virus des chevaux dès son plus jeune âge. Après avoir fait des études agricoles et au début des années 70, il occupe un poste de surveillant général au lycée agricole de Vendôme et élève en même temps des chevaux, sans papier, qu’il utilise pour fabriquer du fumier car celui-ci est, à cette époque, très rentable surtout auprès des champignonnières. Il se met aussi à faire de la reproduction et le directeur du Haras National de Blois lui dit alors : « Monsieur Vaucher, vous êtes notre plus gros éleveur de la région mais vous avez des juments qui ne sont pas valables pour faire de la reproduction donc du commerce. Ne vaudrait-il pas mieux vous recentrer sur une ou deux bonnes juments ? ». Conseil entendu, l’homme se réoriente et élève des Selles Français avec une jument croisée Trotteur x Pur-Sang, une Selle Français et une autre de race Anglo Arabe. « Bernard a produit à l’époque 26 produits Selles Français », explique Thérèse Brigant, éleveur de poneys connemara sous l’affixe « de Vauper » et collaboratrice de Monsieur Vaucher (tous deux font naitre les poneys sur la même propriété). Madame Brigant qui, pour notre article consacré à son grand ami, a repris toutes les archives et fait les comptes !
Mais dans ce contexte, comment la belle histoire avec les poneys New Forest a-t-elle débuté ? « Son frère, qui avait à l’époque une écurie, souhaitait monter des boxes. Bernard lui a donné un coup de main et en échange de ce service, son frère lui a offert une ponette New Forest qui venait d’Angleterre : Priory Pink Pearl ». D’où l’affixe de son élevage : « Pearl ». C’est ainsi qu’il débute l’élevage de poneys et y prend goût…
Priory Pink Pearl, la fondatrice
Priory Pink Pearl (par Hillfiel Blue Peter), arrivée chez Monsieur Vaucher en 1979, avait transité en France par le biais d’un éleveur normand bien connu, Xavier Ribard. Ce dernier – éleveur d’un bon nombre de chevaux de selle et d’étalons, connu aussi pour avoir vendu la légende Cor de la Bryère aux allemands – avait par ailleurs acheté la toute bonne New Forest Fée (lire l’article « Claude Guerlain, l’un des précurseurs »). S’apercevant de la qualité de sa nouvelle recrue, Bernard Vaucher se demande s’il est toujours intéressant de poursuivre l’élevage de chevaux, d’autant que leur encadrement (éducation et débourrage) et tout le travail qui en découle devient difficilement conciliable avec son activité professionnelle au lycée agricole de Vendôme. « L’arrivée de Priory Pink Pearl a été une révélation pour moi. Je me sentais beaucoup plus à l’aise avec les poneys et ce type de modèle me plaisait beaucoup. Priory Pink Pearl était dans le troupeau de juments de selle et devinez qui commandait ? La plus petite ! Je dois dire que j’ai beaucoup aimé son caractère. Son arrivée m’a complètement convaincu d’élever cette race là et pas une autre. Pourtant, j’ai eu l’opportunité d’élever des poneys Connemara : mon frère, installé dans les Pyrénées avant son changement d’orientation, avait notamment deux juments Connemara et l’étalon Lambay Fireball (père des étalons Tanam an Diaghall, Gulf Stream, Helios, Icare, père de mère de la poulinière Vinca II, etc…, ndlr). J’avais la possibilité de les récupérer à la maison mais je n’ai pas voulu », se souvient-il.
De fil en aiguille, l’élevage de poneys New Forest prend le dessus et remplace intégralement le troupeau initial. Priory Pink Pearl est à l’origine de ce changement, elle est la fondatrice et laisse une trace indélébile dans la mémoire de l’instigateur de l’élevage « Pearl », à l’instar de sa fille, South Pearl (par Lancero du Galion).
South Pearl lui a permis de faire connaitre son élevage. Elle est à l’origine de 16 produits parmi lesquels Quelly Pearl (par Willowway Piper’s Bay), IPO 128 en 2009, Reality Pearl (par Willoway Good As Gold), IPO 161 en 2013 ou encore l’étalon Halto Pearl (par Willowway Piper’s Bay), 26 ans, sorti jusqu’en Petit Grand Prix de CSO (IPO 136 en 2003), qualifié pour la finale Jeunes Poneys de saut d’obstacles à 4, 5 et 6 ans et pour la finale de Dressage à Saumur à 6 ans. Halto est l’une des grandes fiertés de son éleveur, son « rayon de soleil ». Ce n’est pas pour rien qu’il est appelé « Monseigneur » ! Il a participé à une réunion internationale de poneys New Forest qui se tenait à Compiègne en octobre 2003 et a remporté sa classe des étalons (Silverlea Charlie’s Angel, Silverlea Simply Red, Haladin du Faÿ, mais aussi le champion des 5 ans Jeans des Mauvis et le champion des 4 ans Hulan du Vasset avaient, parmi d’autres, fait le déplacement, ndlr). Mrs Shaw la présidente de la Société du berceau de race a dit à Monsieur Vaucher une chose qui lui reste encore en tête : « cet étalon est digne de figurer parmi les meilleurs étalons en Grande-Bretagne ». Halto a eu 22 produits dont plusieurs lauréats en concours de modèle et allures et 7 indicés à plus de 120 sur les 16 sortis en compétition.
South Pearl a également donné Delicious Pearl (par Lavender Stardust Of Woot), la mère de Quoktail Pearl (par Willowway Piper’s Bay). Ce dernier a été champion suprême de la race à l’âge de 3 ans et a été approuvé étalon l’année suivante. Détenteur d’un IPO 121 en 2011, il est la propriété de Thérèse Brigant et de Cindy Vaugelade (Haras de Pharos et Elevage du Mio, situé à Bazemont dans le 78), amie et ancienne stagiaire chez qui il est stationné.
Thérèse Brigant poursuit : « Bernard n’a pas pu croiser Halto avec ses juments puisque la consanguinité était trop proche. Pour pouvoir l’utiliser, il a acheté chez Julie Page une poulinière qui venait d’Angleterre : Willoway Sky ». Cette poulinière britannique, par Silverlea Satellite, est à l’origine entre autres de Tooby Pearl (approuvé étalon puis castré, IPO 131), Up And Coming Pearl (IPO 140) et Blue Kiss Pearl (par Burley Gold Blend, IPO 123). « Il a aussi acquis auprès de la famille Muller la poulinière Kerria du Vent (par Willoway Good As Gold) ». Elle est la mère de Venus Pearl (IPO 120, IPC 135), Apy Pearl (IPO 126) et Upsyla Pearl (IPO 146).
Aujourd’hui, l’élevage de Bernard Vaucher est doté de deux poulinières : Daysie Pearl (la fille de Kerria du Vent et d’Halto) et Prim’ Pearl (par Kantje’s Ronaldo SL et South Pearl). Celle dernière a été vendue yearling et a été exploitée pendant une saison par Coralie Guilmet, l’ancienne cavalière d’Halto qui a monté un temps chez Stéphane Dufour. A propos de cavaliers professionnels, Halto a aussi été un résident des écuries d’Olivier Jouanneteau. « Il a indéniablement bénéficié de vrais hommes et femmes de chevaux ! ».
Coralie Guilmet a valorisé Prim’ Pearl à 4 ans (IPO 142 en 2007), puis l’a revendue à une jeune fille, qui l’a revendue bien plus tard à Bernard Vaucher en tant que poulinière. La boucle est bouclée !
La race pure avant tout
Bernard Vaucher est un inconditionnel de poneys New Forest et donc un fervent défenseur de la race pure, même s’il a fait naitre 2 ou 3 Poneys Français de Selle. Jamais d’ailleurs, malgré la proximité, un poney New Forest « Pearl » n’a été marié avec un Connemara « de Vauper ».
« A Blois, quand je rentrais dans les écuries, il y avait les percherons, les postiers bretons, ils étaient tous bien classés et étaient bien différents les uns des autres. Si on croise, on peut perdre toutes les grandes qualités de chaque race », réagit-il.
En 2004, alors qu’il est vice-président de l’Association Française du Poney New Forest (du temps de la présidence d’Olivier Despierres), Bernard Vaucher se rend dans le berceau de race avec un groupe d’éleveurs. Lors d’une manifestation correspondant à notre National de race (à Brockenhurst), il tombe sous le charme d’un étalon : Wayland Cranberry. Il rêvait de faire venir sa semence congelée en France et de l’utiliser sur l’une de ses juments, ce qu’il a fait il y a 2 ans sur Daysie Pearl (sans succès) et Prim Pearl (avec succès !). L’éleveur confie : « j’aimerais que l’on puisse renouveler la génétique d’un certain nombre de poneys New Forest, nous tournons encore un peu en rond. Ce n’est pas facile de choisir les étalons car il y en a peu. J’y arrive, mais avec difficulté. Je ne fais pas de reproduction de proximité, les kilomètres ne me font pas peur. Je suis allé plusieurs fois chez Julie Page (près de Montauban) chercher Willowway Piper’s Bay et plus tard Julie me l’a confié pendant une saison pour saillir mes ponettes (il a aussi utilisé chez lui l’étalon Burley Gold Blent, ndlr). J’utilise aussi beaucoup l’IAC, et puis aujourd’hui je n’ai plus la force pour faire la monte en main ». Une chose le chagrine en évoquant l’aspect étalonnage : les centres d’insémination. « Je n’arrive plus à trouver de centre digne de ce nom. Ce n’est pas la jument quoi doit suivre le programme de l’inséminateur mais bien le contraire ! Jusqu’à maintenant, c’était le choix de l’étalon qui me préoccupait le plus, maintenant c’est aussi le choix du centre d’insémination. Je regrette le temps des Haras Nationaux ».
Quand l’éleveur (et juge diplômé) recherche un étalon, il apporte une attention toute particulière au modèle : « j’aime quand il est harmonieux. Je cherche un étalon bien planté sur ses quatre membres, avec une bonne encolure et un bon dos. Nous produisons des poneys pour les enfants, il faut absolument que l’étalon ait un bon caractère et qu’il soit gentils. Halto a été monté par Coralie lorsqu’elle avait une dizaine d’années. C’est ce que j’aime ».
Bernard Vaucher affectionne les poneys New Forest « originels ». Il utilise des reproducteurs français et s’il doit s’orienter vers l’étranger, c’est le berceau de race qu’il privilégie. « Je ne vois aucun inconvénient à ce que l’on importe des poneys britanniques du berceau de race, je suis beaucoup plus mesuré quant aux autres. Aller les chercher dans la forêt me plairait encore d’avantage car je retrouve toutes les caractéristiques de la race, celles qui me plaisent avant tout », confie-t-il.
Quand l’éleveur de Loir-et-Cher a commencé à élever ses New Forest, les compétitions sportives de poneys n’étaient pas encore très répandues et développées. Il n’y avait pas non plus cet engouement pour le sport comme on le trouve aujourd’hui, ni de médiatisation. Rien de bien comparable. « Nous élevions des poneys pour les familles ou les clubs. Nous avons connu tout cela avant ce véritable développement du sport à poney ». Bernard regrette un peu l’ancien temps. « Il est un adepte du modèle originel du poney New Forest et n’affectionne pas particulièrement les modèles allégés qui tirent finalement vers le Poney Français de Selle », explique Thérèse Brigant, tout en avouant aussi que le poney New Forest, plus sanguin et aérien, colle davantage au marché actuel.
Le National New Forest
Monsieur Vaucher se rappelle : « J’ai toujours été partant pour participer aux manifestations d’élevage. J’ai commencé à amener mes poneys du temps de la présidence de Jean Mellet (élevage des Rouets, ndlr). Il faut savoir que j’ai été élevé dans le Haras de Blois. Tous les ans, il y avait l’inspecteur qui débarquait et les étalons étaient présentés. Je m’asseyais dans un coin et je regardais tout cela. Quand j’ai eu des produits, j’ai voulu faire pareil. C’était tout naturel pour moi de les inscrire en concours de modèle et allures ».
Le National de race est un concours qui lui tient particulièrement à cœur. Depuis sa première participation en 1989 à Saint James, en Normandie, où il présentait sa South Pearl pleine de Cheriton Master Pluff IV, il n’a pas beaucoup loupé de Nationaux. C’est ce que l’on appelle un éleveur fidèle au rendez-vous ! « Je préfère d’ailleurs une organisation à Lamotte-Beuvron par rapport à la visibilité qu’entraine la manifestation du Sologn’Pony. Il y a un cadre, et du monde ! Le cadre est bien pensé pour présenter ses poneys en concours d’élevage. Il y avait aussi une autre raison qui est très matérielle puisque j’ai pu bénéficier des installations (boxes et gite) d’une ferme près du parc fédéral, exploitée par le lycée agricole de Vendôme. Depuis quelques années je n’ai plus ce privilège (partagé d’ailleurs avec des amis éleveurs et cavaliers) puisque la ferme n’existe plus. Il nous est arrivé il y a longtemps d’aller à Saint-Lô aussi et de participer aux locaux et régionaux organisés à Blois ».
Les poneys « Pearl » apparaissent très régulièrement dans les classements du National d’élevage. Citons quelques exemples récents en reprenant les trois dernières éditions. En 2018, Daysie Pearl (par Halto Pearl et Kerria du Vent par Willoway Good As Gold) est vice-championne des poulinières suitées et sa pouliche, Ityse Pearl (par Berlioz de Gascogne), championne des foals femelles. Feydor Pearl (par Halto Pearl et Kerria du Vent) est 2e de la classe des femelles et hongres de 3 ans. L’année d’après (l’AFPNF célébrait ses 50 ans), le foal mâle de Daysie, Jamour Pearl (par Woodrow Choir Master), est sacré champion de France et celui de Prim, lui aussi par Choir Master, vice-champion.
En 2020, Kemour Pearl, le fils de Wayland Cranberry et Prim Pearl, est vice-champion des foals mâles et Daysie Pearl est 2e de la classe des poulinières New Forest non suitées.
Le fils de Rodene Pearl (par Halto Pearl) appartenant à Claire Edmonds, nommé Iridium d’Oasis (par Berlioz de Gascogne), a été champion de France des foals mâles en 2018, 3e de la classe des mâles de 2 ans en 2020 et approuvé provisoirement. Rodene avait été sacrée en 2019 championne suprême de la Rose.
« J’ai connu le National de race à Lamotte-Beuvron avec une classe de poulinières dotée de 22 sujets ! On en est loin aujourd’hui », dit-il. Quelle est la raison selon eux ? Thérèse Brigant a une petite idée : « la mentalité associative a perdu malheureusement de son intérêt pour la plupart des gens. Des passionnés comme Olivier Despierres, Julie Page, Annie et Jean-Marcel d’Aprigny, des éleveurs agriculteurs qui allaient chercher leurs juments en Angleterre, il n’y en a plus autant. Les jeunes éleveurs font plus de croisements et se tournent vers le sport. De plus, nous croyons que le poney New Forest n’est pas assez connu de tous, cela pourrait aussi expliquer en partie la baisse des naissances même si ces derniers temps, on note une petite amélioration ».
Quant à l’avenir de la race ? Bernard Vaucher nous livre son sentiment. En demi-teinte. « Il y a des naissances, mais il y en a si peu. L’équipe à la tête de l’association essaie de faire son maximum en tout cas et fait tout ce qu’il faut pour défendre la race. Il y a malheureusement trop peu de personnes qui font naitre plusieurs poulains New Forest tous les ans. Trop peu ont un troupeau. L’idéal serait que les éleveurs produisent des reproducteurs et pas que des compétiteurs. Un compétiteur c’est quoi ? Un produit castré si c’est un mâle, et une femelle qui ne sera mise qu’en fin de carrière à la reproduction. J’aimerai vraiment que des gens, bien plus jeunes que nous, ne soient pas pessimistes et prennent le sujet à bras le corps afin que l’effectif en poneys New Forest augmente ».
Thérèse Brigant et Bernard Vaucher, la réunion de compétences
Bernard Vaucher a loué pendant un certain nombre d’années les terres du château de Meslay, près de Vendôme. Il s’est trouvé que Thérèse Brigant a pu acheter une petite ferme non loin d’ici. Tous deux y ont installé leurs élevages New Forest et Connemara en même temps qu’une petite écurie de propriétaires début novembre 2017. « Nous comptons dix-huit boxes et avons encore huit à neuf hectares de prairie. Il y a actuellement quatre poneys New Forest et cinq Connemara dont un en valorisation sous la selle de Louane Morichon Navelet. Pour faire vivre l’élevage, nous prenons des poneys et chevaux en pension loisir. Début novembre 2017, nous avons créé (pour les élevages, l’écurie de propriétaires ainsi qu’un certain nombre de prestations) une petite association loi 1901 intitulée « Les Poneys de la Ferme de Champ ». Nous attendons deux poulains cette année, un New Forest et un Connemara », explique Madame Brigant avant de poursuivre : « l’élevage de Vauper a débuté en 1994 (la première pouliche est Havane de Vauper, ndlr). Avant cela, j’avais une poulinière Selle Français en commun avec Bernard, ainsi que la jument cheval de selle de mon fils avec qui je faisais aussi de la reproduction. Je suis arrivée dans ses écuries en 1983 ! ».
Monsieur Vaucher a fait naitre 58 poulains « Pearl » (30 femelles et 28 mâles) et 30 poulains « de Vauper ». Tous deux élèvent ensemble et sont collaborateurs dans le sens où les compétences de l’un sont mises à profit de l’autre. Bernard Vaucher gère la reproduction pour son troupeau de poneys New Forest, l’alimentation de tous, l’entretien des prairies, toutes les mise-bas ; Thérèse Brigant gère la reproduction pour ses poneys Connemara, la partie administrative des deux élevages et le relationnel. Quand ils participent au National New Forest, l’éleveuse s’occupe aussi de l’organisation des stagiaires qui viennent les aider (plus de 25 stagiaires sont passés dans leur infrastructure, allant de la 3e jusqu’à l’école d’ingénieur, ndlr) et de toute l’intendance.
« Par respect et admiration, Bernard est pour moi un vrai homme de cheval. Il est imprégné par cette passion, si bien que ses poneys passent avant tout le reste ! » Un trait de sa personnalité ? Vous l’aurez sans doute compris, c’est un homme passionné !