Emmanuel Quittet : « les cavaliers sont au point. C’est un groupe très sérieux, je suis optimiste pour la suite »
Revenons avec Emmanuel Quittet sur l’état de forme de son groupe. Le sélectionneur de CCE, en poste depuis 1992 (il occupait plus précisément un poste d’entraineur national par le passé, ndlr) est en effet intervenu lors de deux stages fédéraux aux côtés de ses deux confrères, Jean-Pierre Blanco pour le dressage et Pascal Henry pour le saut d’obstacles.
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Poney As : Emmanuel, quel est le niveau de ton équipe ?
Emmanuel Quittet : Le stage fédéral s’est extrêmement bien passé, je les ai trouvé prêts ! Prêts à attendre (rire). Plus sérieusement, ils sont au point. C’est un groupe très sérieux et je suis optimiste pour la suite. Ils ont très peu de stops sur le cross voire pas du tout et le niveau de dressage de certains est excellent.
PA : Ta long-list se compose de dix couples. Elle est habituellement un peu plus fournie ?
EQ : Les années passées, il y avait toujours quatre ou cinq couples qui pouvaient se rajouter, c’est-à-dire que les six couples sélectionnés pour l’échéance européenne n’étaient pas systématiquement inclus dans la long-list du début de l’année. Là, c’est un peu plus compliqué : même si les compétitions reprennent en juin et juillet, ils n’auront pas l’expérience de ceux qui ont déjà tourné en Grand Prix l’an passé.
PA : Actuellement, sont-ils tous qualifiés pour les championnats d’Europe ?
EQ : Jeanne, Alizée et Zoé ne sont pas qualifiées, mais nous allons les aider. J’aimerai leur faire courir un CCIP le plus tôt possible, même si à l’étranger, la technicité équivaut à une As1 ou à une petite As Elite. C’est en France qu’on les prépare véritablement. L’idéal serait même de pouvoir emmener tous les couples sur un international au mois de mai… Lorsqu’il y avait le CCIP de Marbach (le label CCIP a été supprimé en 2020, deux ans après le décès de l’organisateur qui y était très attaché, ndlr), le groupe était présent et nous en profitions pour qualifier les deux ou trois couples qui ne l’étaient pas. Au calendrier, il y a un CCIP prévu en Allemagne le week-end de notre TDA à Tours. Le CCIP de Pallare (sont plutôt envoyés en Italie, les jeunes cavaliers performants en As1 et prêts à débuter en As Elite, ndlr) devrait se tenir juste avant Pompadour…
PA : Comment envisages-tu le planning des compétitions s’il y a une reprise ?
EQ : Je n’en sais rien du tout, mais si je suis optimiste, peut-être un Grand Prix à Jardy, puis un autre à Tours et Pompadour ; ainsi, les couples seront prêts pour les championnats d’Europe. L’important est que les enfants puissent enchainer, ils ont juste besoin de courir et de répéter le dressage. J’ai bon espoir que l’on puisse caler une saison sportive comme l’an passé. Si Jardy ne peut avoir lieu, nous essaierons de replacer la date dans le calendrier. Il pourrait y avoir une étape à Saint-Mars-d’Outillé, Macon et Fontainebleau. Si la compétition reprend, nous pourrons sans doute compter sur sept TDA et un ou deux internationaux.
PA : Qu’as-tu retenu des stages fédéraux organisés au cours de l’été 2020 et début février ?
EQ : Ces stages permettent de faire des points d’étapes. L’hiver est long et l’un des avantages de ces regroupements pour les sélectionneurs nationaux est de jalonner ces périodes où les cavaliers pourraient un peu se laisser aller. Là, ils sont obligés de préparer le stage, de travailler. Les enfants ont été observés sur deux séances de saut d’obstacles et de plat, et je les ai moi-même vu sur le cross. Ils ont également pu bénéficier d’exercices en salle et de préparation mentale. Je connais bien ceux qui ont suivi le stage de cette année car nous avions passé une petite semaine ensemble lors du CCIP d’Italie. Avant cet international de Montelibretti, nous nous étions réunis à la fin août. Une bonne partie de ce groupe s’était rendue également au CCIP de Pallare en 2019.
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