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Article du 06/05/2020
Filippo Marco Bologni : « Dexter restera le meilleur »
Ils ont marqué les esprits ! Le cavalier italien Filippo Marco Bologni dépassait à peine les quartiers de sa selle sur son phénomène Dexter Leam Pondi. Quatorze ans plus tard et maintenant âgé de 26 ans, le fils du cavalier olympique Arnaldo Bologni retrace avec nous leur histoire et analyse l’évolution de son sport dans son pays.
Poney As : Parle nous de la rencontre et relation que tu as eu avec Dexter Leam Pondi !
Filippo Marco Bologni : Je me souviens être allé essayer Dexter dans une écurie où il était en France. Je l’ai monté dans un très petit manège, il n’y avait qu’un seul vertical et un oxer. En une fraction de seconde, le feeling est passé entre nous deux et j’ai dit « ok, je le prends ! ». Dexter était incroyable, probablement le meilleur poney de ces quinze dernières années et je pense qu’il restera le meilleur ! Il est incroyablement bien dans sa tête avec toujours cette envie de gagner. Dans toutes les situations, Dexter était capable de donner le meilleur de lui-même ! En un mot, je le définirais comme terriblement intelligent ! En 2006, nous sommes champions d’Italie puis sommes sélectionnés pour deux championnats d’Europe.
Filippo Marco Bologni : Je me souviens être allé essayer Dexter dans une écurie où il était en France. Je l’ai monté dans un très petit manège, il n’y avait qu’un seul vertical et un oxer. En une fraction de seconde, le feeling est passé entre nous deux et j’ai dit « ok, je le prends ! ». Dexter était incroyable, probablement le meilleur poney de ces quinze dernières années et je pense qu’il restera le meilleur ! Il est incroyablement bien dans sa tête avec toujours cette envie de gagner. Dans toutes les situations, Dexter était capable de donner le meilleur de lui-même ! En un mot, je le définirais comme terriblement intelligent ! En 2006, nous sommes champions d’Italie puis sommes sélectionnés pour deux championnats d’Europe.
P.A : Justement, Dexter Leam Pondi a représenté l’Italie deux ans aux championnats d’Europe sous ta selle. Quel souvenir en gardes-tu ?
F-M. B : En 2006, nous avons participé aux championnats d’Europe à Saumur où nous nous classions septième ex-aequo lors de la finale individuelle. Je n’avais que 12 ans, j’étais vraiment très jeune ! Il faisait tellement pour moi. Pour Dexter, ce fut l’une des meilleures performances de sa carrière. L’année suivante, nous avons pris la route du championnat d’Europe de Freudenberg, en Allemagne. D’ailleurs, cette année-là a surement été ma meilleure saison de toutes à poney ! J’avais déjà plus d’expérience, nous gagnons le premier jour mais Dexter s’est blessé. Nous n’avons pas pu terminer le championnat. J’étais si triste d’arrêter en court de route mais c’était la santé de Dexter avant tout ! Avec ces sélections à poney, je me sentais déjà comme un petit professionnel !
F-M. B : En 2006, nous avons participé aux championnats d’Europe à Saumur où nous nous classions septième ex-aequo lors de la finale individuelle. Je n’avais que 12 ans, j’étais vraiment très jeune ! Il faisait tellement pour moi. Pour Dexter, ce fut l’une des meilleures performances de sa carrière. L’année suivante, nous avons pris la route du championnat d’Europe de Freudenberg, en Allemagne. D’ailleurs, cette année-là a surement été ma meilleure saison de toutes à poney ! J’avais déjà plus d’expérience, nous gagnons le premier jour mais Dexter s’est blessé. Nous n’avons pas pu terminer le championnat. J’étais si triste d’arrêter en court de route mais c’était la santé de Dexter avant tout ! Avec ces sélections à poney, je me sentais déjà comme un petit professionnel !
P.A : Quelle analyse de l’équitation en Italie peux-tu faire ?
F-M. B : Je pense que l’Italie est une nation bien développée au niveau de l’équitation et du sport. Nous avons de très bons cavaliers, chevaux et concours. J’aime être ici, courir sur les terrains italiens et je veux y rester pour le moment !
F-M. B : Je pense que l’Italie est une nation bien développée au niveau de l’équitation et du sport. Nous avons de très bons cavaliers, chevaux et concours. J’aime être ici, courir sur les terrains italiens et je veux y rester pour le moment !
P.A : Dans une interview pour notre magazine, la conseillère technique nationale de la FFE Maryline Millet Lesage nous disait être persuadée que le circuit Poney permet d’accéder au haut niveau. Que penses-tu du circuit de compétition à poney dans ton pays ?
F-M. B : Je ne regarde plus vraiment ce qu’il se passe du côté des épreuves consacrées aux poneys. Mais, à l’époque où j’y participais, c’était très important et formateur de faire ces années-là avant de passer à cheval. Nous avions déjà tout un staff autour de nous. Comme je disais, j’avais déjà l’impression d’être un professionnel. Je ne pense pas que le poney ait perdu de sa valeur mais un bon, c’est à dire celui qui pourra aller aux championnats d’Europe et bien y figurer coûte très cher. Aujourd’hui, en Italie, je pense que les cavaliers préfèrent directement commencer à cheval sur le circuit Enfants. C’est plus simple pour beaucoup de commencer avec des chevaux qui sautent 1.25 m/1.30 m. Il y a une marge de progression pour aller sur des épreuves plus hautes sans avoir forcément une limite d’âge. Et, surtout, les chevaux pour ces épreuves-ci sont moins chers qu’un poney !
F-M. B : Je ne regarde plus vraiment ce qu’il se passe du côté des épreuves consacrées aux poneys. Mais, à l’époque où j’y participais, c’était très important et formateur de faire ces années-là avant de passer à cheval. Nous avions déjà tout un staff autour de nous. Comme je disais, j’avais déjà l’impression d’être un professionnel. Je ne pense pas que le poney ait perdu de sa valeur mais un bon, c’est à dire celui qui pourra aller aux championnats d’Europe et bien y figurer coûte très cher. Aujourd’hui, en Italie, je pense que les cavaliers préfèrent directement commencer à cheval sur le circuit Enfants. C’est plus simple pour beaucoup de commencer avec des chevaux qui sautent 1.25 m/1.30 m. Il y a une marge de progression pour aller sur des épreuves plus hautes sans avoir forcément une limite d’âge. Et, surtout, les chevaux pour ces épreuves-ci sont moins chers qu’un poney !
P.A : Aujourd’hui, tu participes à de nombreux CSI5* tels que la Coupe du Monde de Vérone et Basel, le CSI 5* de Doha, les Longines Masters de Paris ou encore le CSIO 5* de Gijon. Quel regard portes-tu sur ton évolution ?
F-M. B : Je trace petit à petit mon chemin. (Le cavalier est champion d’Italie trois années consécutive en 2013, 2014 et 2015 avec Fixdesign Chopin et a participé à son premier 5* lors du CSIO 5* de Rome Piazza Di Siena où il a remporté à seulement 18 ans une épreuve, ndlr). J’ai de très bons chevaux avec qui je commence petit à petit à prendre une très bonne expérience au niveau 5*. Je suis 105e au classement de la Longines Ranking FEI. Mon cheval de tête est Sedik Milano Quilazio : un incroyable cheval de 10 ans. L’année dernière, nous avons remporté la Coupe des nations du CSIO 5* de Gijón en Espagne. Nous sommes également double sans-faute dans le Grand Prix Coupe du Monde de Vérone !
F-M. B : Je trace petit à petit mon chemin. (Le cavalier est champion d’Italie trois années consécutive en 2013, 2014 et 2015 avec Fixdesign Chopin et a participé à son premier 5* lors du CSIO 5* de Rome Piazza Di Siena où il a remporté à seulement 18 ans une épreuve, ndlr). J’ai de très bons chevaux avec qui je commence petit à petit à prendre une très bonne expérience au niveau 5*. Je suis 105e au classement de la Longines Ranking FEI. Mon cheval de tête est Sedik Milano Quilazio : un incroyable cheval de 10 ans. L’année dernière, nous avons remporté la Coupe des nations du CSIO 5* de Gijón en Espagne. Nous sommes également double sans-faute dans le Grand Prix Coupe du Monde de Vérone !
Propos recueillis par Léa Tchilinguirian
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