Léo Nerzic : « participer aux stages fédéraux est une chance qui n’est pas donnée à tout le monde, mais pour y accéder il faut beaucoup travailler ».
Nul besoin de rappeler les médailles obtenues lors des championnats d’Europe Poneys : le projet sportif fédéral Jeunes, bien rôdé, prouve son efficacité depuis quelques années. Les stages fédéraux, dispensés par toute une équipe d’intervenants et de professionnels, y font figures de socle. Véhiculer les valeurs fédérales, la technique équestre, rapprocher les troupes en créant une cohésion d’équipe, accompagner, axer le travail, s’atteler à quelques détails qui font la différence : ces rassemblements sont bâtis pour aider les jeunes talents visant le haut niveau.
Dans son dernier magazine, que vous pourrez découvrir jeudi en version téléchargeable, Poney As vous propose un dossier sur ces stages fédéraux. Le cavalier de l’équipe de France de CSO Léo Nerzic les a suivi. Il nous raconte !
Finistère et région parisienne : Léo Nerzic partage son temps entre ses écuries familiales et celles de la Clémenterie où il y monte ses poneys de tête. Cavalier très talentueux, fin et instinctif, il a fait preuve lors de sa première Coupe des nations d’un sang-froid et d’une envie remarquables. Pas une faute dans l’épreuve par équipe n’est venue gâcher sa fête ; seule une barre dans le Grand Prix du CSIOP l’a privé des honneurs. Il y présentait l’étalon Ken van Orchid, l’ancienne cartouche d’Ilona Mezzadri avec lequel il a vite trouvé une connivence. Léo fêtera ses 16 ans en septembre prochain et s’apprête donc à courir sa dernière saison sur le circuit international Poney avec Boutade Ste Hermelle et… la célèbre complice d’Ilona, Callas Rezidal Z !
« J’ai été convié à trois stages fédéraux cet hiver. Pour le premier, qui se tenait en novembre, j’ai emmené Ken et Boutade. Pour les deux autres, je me suis entrainé avec Callas et Boutade de nouveau. Bertrand Poisson nous a donné des conseils sur le plat et Henk Nooren a été notre intervenant pour la partie obstacle. Sur le plat, nous avons beaucoup travaillé la rectitude, le fait d’avoir nos poneys bien droits et disponibles. Cela m’apporte beaucoup au quotidien car je refais très régulièrement les exercices effectués au cours de ces stages ou ceux qui y ressemblent. Avec Henk, le premier jour, nous travaillons souvent des exercices sur des petites lignes. Le second jour, nous enchainons un parcours avec des contrats de foulées et des lignes différentes. C’est extraordinaire de pouvoir suivre ces stages fédéraux et de travailler avec des gens comme eux. Je dirais aussi que c’est une chance qui n’est pas donnée à tout le monde, mais pour y arriver il faut beaucoup travailler. C’est ce que le staff nous inculque.
A un moment donné, comme nous ne pouvions pas faire de rassemblements, le staff fédéral s’est divisé pour continuer à faire travailler ses jeunes cavaliers. Henk est donc venu deux fois à la Clémenterie. J’ai vraiment le sentiment d’être suivi. Venir nous voir, garder le contact aussi : c’est vraiment bien ! Cela nous permet de maintenir une certaine motivation et des objectifs. Maintenant, nous espérons toujours une reprise imminente des concours… ».
Léo / Callas : une paire qui promet !
L’origine de leur association est assez logique. Léo Nerzic monte en effet chez Éric Denarnaud, qui est à la fois le gérant des écuries de la Clémenterie et le propriétaire de Callas Rezidal Z. Evoluer avec la double championne de France et triple médaillée de bronze aux championnats d’Europe est « un honneur, un privilège. Je suis très content. C’est une jument qui est au quotidien très attachante, elle adore qu’on la caresse et qu’on lui fasse les soins : c’est vraiment un amour de jument ! Elle peut être très chaude à monter aussi ! J’ai réussi à m’adapter assez facilement à elle ». Si Léo ne monte plus Ken van Orchid actuellement, nous confie-t-il, son association avec Callas – pointure internationale de premier plan – et Boutade – jument très prometteuse – annonce une saison 2021 sous les meilleurs augures. La dernière sur le circuit Poney néanmoins avant son passage définitif à cheval : « l’avenir de toute façon sera à cheval et la transition se prépare en amont. Si je monte quelques chevaux chez Éric, je n’en ai pas à moi pour l’instant. Je suis à la recherche de bons chevaux pour la suite ».
Retrouver le dossier complet dans le prochain magazine Poney As : sortie officielle le 15 avril !