Nouveau départ pour Océane Rimoux, notre Rider School de la MFR de Fonteveille
Nouveau départ !
« Je me suis fait une grave luxation au genou qui a entraîné sept mois de repos forcé. Comme j’étais dans ma dernière année de Poney, j’ai vendu un peu prématurément Falto d’Odival. Ça a été un choix difficile car j’ai été obligé d’abandonner mon rêve de Grand Prix. Nous avons acheté une nouvelle jument, Fan de Neveztell, sortie avec son ancienne propriétaire jusqu’en 1,30 m. C’est une Kannan, maman a adoré ! Elle est magnifique et a des moyens extraordinaires. J’ai terminé mes séances de kiné et je devrais repartir en concours très prochainement ! Dans mes rêves, j’aimerais bien arriver un jour à la sortir sur 1,30 m. Nous la garderons à l’élevage ensuite (rappelons que la mère d’Océane élève sous l’affixe de Bel Air, ndlr). En tout cas, à quelques jours de ressortir en concours, je suis surexcitée ! Je ne fais qu’en parler. La compétition c’est mon échappatoire, c’est mon moment ! » Depuis notre entretien, Océane a pris le départ de deux compétitions, sur des épreuves à 1 m, 1,05 m et 1,10 m, et s’est offert une 4e place / 57 d’une vitesse 1,05 m au Mans.
Mon partage d’expérience scolaire
« Petite, j’étais une élève modèle qui aimait lire et travailler ; mon arrivée au collège a été compliquée, trop violente pour moi, j’avais l’impression que mon côté travailleur ne plaisait pas aux autres. Ma 6e s’est bien passée mais ma 5e a été une catastrophe, j’ai donc décidé d’arrêter et de faire ma 4e à la maison. Je suis arrivée à la MFR de Fonteveille pour la 3e et ça a été ma meilleure année ! Ma seconde et ma première se sont bien passées, tout comme ma terminale. Sortant d’une année d’école à la maison, je ne me sentais pas de reprendre un cycle normal et retourner tous les jours au collège. Mon année passée à la maison m’a plongée un peu plus dans le milieu professionnel car j’aidais mes parents ; je n’avais qu’une envie : travailler ! L’école en alternance m’a permis de garder les côtés « travail » et « cheval » dont j’avais besoin. La MFR m’a permis de me réconcilier avec le milieu scolaire, et par rapport à l’alternance école / stage, cela m’a obligé à m’organiser. Lorsque l’on part deux semaines en stage et qu’on revient au lycée, parfois ça pique [rire]. Il faut se replonger dans les cours. Si je devais donner un conseil aux futurs étudiants qui choisiront cette voie, c’est de s’organiser et de rester assidu sur ses cours et son travail. Cela permet de profiter de son année, de son stage, de l’école sans se dire « est ce que je vais y arriver » et donc douter. Après le bac (un bac pro CGEH, conduite et gestion des entreprises hippiques, réussi pour Océane ! ndlr), je compte faire un BTS PA (production animale) à Saint-Cyran, et j’y emmènerai ma jument, cela va me permettre de tout concilier ».