Par Robert Lacoste
A l’image de certaines vendanges automnales annonciatrices de futurs grands crus classés, l’arrière-saison 2019 de Zoé Tisseron trouvera sans aucun doute une place de choix dans son armoire à souvenirs de cavalière…
Gagnante coup sur coup des Tournées des As de Bressuire et du Mans, associée à son fidèle Texto Fox en catégorie As Poney Elite Excellence, la jeune cavalière a ainsi réalisé des performances notables qui méritaient d’être mises en relief, tout comme sa belle troisième place dans l’épreuve vitesse de la Super As de Paris. C’est pourquoi, au-delà des succès d’automne, Poney As s’est intéressé à l’histoire équestre de Zoé afin de la faire découvrir un peu plus à nos lecteurs, un petit coup de projecteur joliment mérité au regard des résultats du moment.
L’équitation n’étant pas forcément liée à l’hérédité, les parents de Zoé ne sont pas cavaliers, elle y fit ses premiers pas à l’âge de 8 ans, et …à cheval ! Au bout d’une année d’apprentissage, la participation à ses premiers concours démarra avec son cheval Magic de Rublard, mais ce dernier se blessant sérieusement, la transition vers la catégorie poney se fit à ce moment-là.
Débutant comme la plupart avec des poneys de club, un élément allait ensuite fortement influer sur la suite de la carrière de Zoé, la rencontre avec Antonio Conde Ferreira. Entraineur de renom, ce dernier vendit tout d’abord aux parents de la jeune cavalière Milord du Beuzit (Pfs, par Linaro SL, Drp) avec lequel elle fut championne départementale en As Poney 2 D, et qui l’accompagna dans ses premières Tournées des As, puis ensuite Texto Fox, Connemara, fils du renommé Dexter Leam Pondi.
Débutant comme la plupart avec des poneys de club, un élément allait ensuite fortement influer sur la suite de la carrière de Zoé, la rencontre avec Antonio Conde Ferreira. Entraineur de renom, ce dernier vendit tout d’abord aux parents de la jeune cavalière Milord du Beuzit (Pfs, par Linaro SL, Drp) avec lequel elle fut championne départementale en As Poney 2 D, et qui l’accompagna dans ses premières Tournées des As, puis ensuite Texto Fox, Connemara, fils du renommé Dexter Leam Pondi.
C’est véritablement avec Texto que les succès et autres classements significatifs allaient dès lors accompagner le parcours de Zoé.
En 2017, le couple récolta plusieurs victoires comme une épreuve par équipe du CSIP de Barbizon, la TDA de Niort en catégorie Grand Prix As Elite, ainsi que l’As Elite du salon de Paris, des succès venant se rajouter à ceux de cet automne en Grand Prix Excellence aux TDA de Sens, Bressuire et Le Mans.
En parallèle, Vasco de Parentrie, Poney Français de Selle, fils de Roccossifred ,est venu rejoindre la jeune amazone, contribuant ainsi à renforcer une équipe déjà bien rôdée. C’est d’ailleurs avec ce même Vasco que Zoé enleva l’épreuve Grand Prix lors de la TDA des Loges-en-Josas en septembre 2018, enrichissant ainsi son palmarès.
Mais si l’armoire se remplit de coupes et autres médailles, en plus de posséder la monture compétitive, le mérite en revient pour beaucoup à l’état d’esprit assidu de la jeune fille ainsi qu’au travail et conseils dispensés par les entraineurs successifs ayant jalonnés son parcours.
D’Isabelle Cholet, coach des premiers Grands Prix, en passant par le père de Zoé, jusqu’à Tony Conde Ferreira, chacun a su œuvrer à sa façon à la progression de cette dernière, l’amenant ainsi à acquérir le respect, l’écoute et la confiance de ses binômes, éléments essentiels dans la quête de succès. Tony, avec qui Zoé remporta le Grand Prix de Paris en décembre 2018, qui l’entraine de façon régulière depuis mars 2019, résume d’ailleurs ainsi ce qui caractérise la cavalière : « Zoé est une bonne élève, agréable, elle ne demande qu’à progresser, toujours très à l’écoute, cela procure beaucoup de confiance à notre relation entraineur/élève. Je me déplace tous les 15 jours chez elle, nous faisons des exercices basés sur l’équilibre, la cadence et les trajectoires, son père prenant ensuite le relais quand je ne suis pas là. Cette façon de fonctionner semble porter ses fruits, il devrait en être de même pour la suite de sa progression ».
D’Isabelle Cholet, coach des premiers Grands Prix, en passant par le père de Zoé, jusqu’à Tony Conde Ferreira, chacun a su œuvrer à sa façon à la progression de cette dernière, l’amenant ainsi à acquérir le respect, l’écoute et la confiance de ses binômes, éléments essentiels dans la quête de succès. Tony, avec qui Zoé remporta le Grand Prix de Paris en décembre 2018, qui l’entraine de façon régulière depuis mars 2019, résume d’ailleurs ainsi ce qui caractérise la cavalière : « Zoé est une bonne élève, agréable, elle ne demande qu’à progresser, toujours très à l’écoute, cela procure beaucoup de confiance à notre relation entraineur/élève. Je me déplace tous les 15 jours chez elle, nous faisons des exercices basés sur l’équilibre, la cadence et les trajectoires, son père prenant ensuite le relais quand je ne suis pas là. Cette façon de fonctionner semble porter ses fruits, il devrait en être de même pour la suite de sa progression ».
La suite pour Zoé ? La transition à cheval arrivant à l’horizon, la recherche de chevaux a déjà commencé afin de débuter dès début 2020 un programme de travail en parallèle d’une continuité dans les épreuves poney. Dans cette perspective, son talentueux Texto Fox âgé de 12 ans est aujourd’hui à vendre, ceci dans le but d’investir dans l’avenir à cheval de Zoé, Vasco de Parentrie demeurant quant à lui, toujours sous sa selle.
Une évolution bien réglée donc, tout comme sa scolarité, une sorte de miroir de son cursus d’équitation… Elève en classe de seconde, sans horaires aménagés, cette dernière se destine au métier de vétérinaire équin, une activité qui, comme l’équitation, nécessite travail, résilience et une grande motivation ; des traits de caractère qui ne semblent pas lui faire défaut à l’entendre : « concilier au quotidien lycée et équitation n’est pas forcément facile, je monte seule mes poneys, tôt le matin ou tard le soir, cela demande de l’organisation mais comme je désire toujours m’améliorer, je m’adapte à ce rythme afin d’avancer au mieux vers les objectifs que je me suis fixés ».
Finalement, une volonté affirmée, des objectifs bien définis pour la suite, une passion sans faille liée à une ambition positive de progresser, voilà peut-être le cocktail de traits de caractère qui définirait le mieux Zoé Tisseron, une jeune cavalière à qui Poney As souhaite une belle réussite pour la suite… comme cavalière ou comme vétérinaire.